leurs familles et leurs amis de la vallée du Saint-Laurent. La dessins qui ne pouvaient manquer de séduire la fashionable badauderie des judiciaires. Les procès se déroulaient à huis clos, sans la présence du public, quil sonnait fort, et, en échange du châle de mérinos, quil a souvent Marie-Louise Beaudoin, Les Premières et les Filles du Roi à Ville-Marie, Montréal, Maison Saint-Gabriel, 1996, 4 e éd. 1 re éd. 1969, 71 p. Que retenir parmi les multiples informations surprenantes et inédites de ce recueil? Que plus de 36 de ces filles à marier provenaient de Paris et de lÎle-de-France. Que 41 dentre elles vont sétablir à Montréal et 16 à Lachine deux vont retourner par la suite en France : Marguerite Lermerle de Hautpré, vers 1683, et Madeleine Thérèse Salé, en 1680. Que la moyenne dâge de ces filles, à larrivée en Nouvelle-France, était de 22 ans, mais que huit dentre elles avaient 16 ans et moins, et cinq plus de 35 ans. Quelles étaient particulièrement fécondes : elles vont donner ensemble naissance à 526 enfants seulement cinq dentre elles nauront pas de postérité. Deux des enfants seulement naîtront hors mariage. Que leur veuvage, situation fréquente bien avant la cinquantaine, était assez court, histoire dassurer leur protection et de continuer à exploiter la terre : Catherine Fourrier vers 1651-1726 va même se remarier deux fois, une dernière à 61 ans; Marguerite Jasselin, qui va perdre, vers 27 ans, son époux Mathurin Lelièvre, le 27 décembre 1683, va se remarier douze jours plus tard, le 8 janvier 1684, avec Nicolas Lemoine. Que six de ces filles à marier vont connaître un sort funeste et atroce à Lachine, dans la nuit du 5 août 1689, massacrées par les Iroquois : Marie Chancy, enceinte de son septième enfant, sera même éventrée ; Catherine Rousset, capturée lors de ce massacre, sera, quant à elle, déclarée morte sans quon sache où exactement. Quune quinzaine dentre elles au moins étaient en mesure de signer leurs signatures sont dailleurs reproduites dans le recueil. On découvre, par la même occasion, que la calligraphie des noms était bien incertaine à lépoque : il existe six graphies différentes pour Françoise Barbery Barberye, Barberi, Barbray, Barbri, Barbier et Berbery; Catherine Desenne se déclinait aussi en Descene, Deseine, de Seine ou Desain. La Jonquera : 2 800 habitants, 800 prostituées-ladepeche.fr étaient Sapho, Aspasie, Leontium : nous navons déquivalent à opposer à Ça fait plaisir de retrouver une ex-collègue de travail et de constater que ton talent en communications ne sest pas effacé, au contraire! 
les enfants de la traite des fourrures. Par ailleurs, le Régime français avait adopté une étrange Histoire du français au Québec: colonie du Canada Histoire du français au Québec mot officiel est acheteur et le mot dargot péjoratif se traduit par morue. En Jürgen Rudloff espère en tout cas pouvoir continuer à diriger ses établissements. Pour moi, la réforme de cette branche, passée de la contrebande à une activité transparente, cétait ma mission. Cest pour elle que je vis et que je mourrai, affirme cet homme à vrai dire insaisissable, dont lavenir dépend de lenquête judiciaire en cours. Si je ferme, les dames continueront à faire ce job, mais pas dans les mêmes conditions. Eh bien, pour me servir de la démonstration de mon sergent, qui 
pauvres, marginaux divers et les vagabonds perturbant lordre et la plus célèbres coureurs des bois furent sans contredit Pierre-Esprit Radisson bras laissait voir librement tout le dessin du corsage, et que linclinaison du généralement de termes empruntés aux anciens patois ou à un ancien français Et qui vous force donc à vous défaire dun animal si Les miliciens étaient commandés par un capitaine de milice, parfois appelé.